Primeurs 2022 : immense millésime en perspective

 

L’heure de la dégustation des vins en primeur a sonné ! Pour le plus grand bonheur du service qualité Nicolas, qui a eu comme chaque année, le privilège de se rendre dans le vignoble bordelais à la découverte du millésime 2022. Château Beychevelle, Château Pedesclaux, Château Lagrange, Château Talbot ou encore Haut Brion, nos œnologues ont trempé leurs lèvres dans ce qui sera « l’une des plus grandes années ». Ils nous racontent.

 

Cette dégustation, en exclusivité, que représente-t-elle pour un œnologue ?
Déguster les vins en primeur est une chance incroyable. On se rend dans les plus beaux châteaux du bordelais, on déguste dans de magnifiques chais conçus par des designers, comme Philippe Starck. Le contexte est sans conteste parfait. Mais cette année, il y avait une émotion particulière, au vu de la qualité des vins en élevage. Nous avons dégusté le balbutiement de ce qui s’annonce comme un millésime exceptionnel. S’il n’y en avait qu’un à ne pas rater, nous sommes persuadés que ce serait celui-là, surtout pour les vins rouges.

 

Pourquoi 2022 est une si belle découverte ?
D’abord, 2022 n’a pas été une année facile, il a fait très chaud. Mais la vigne s’est adaptée, elle a fait des baies aux pellicules épaisses, avec peu de jus, mais des peaux assez consistantes pour se protéger de la sécheresse. Pour les vignerons, le défi était de récolter au bon moment, pour ne pas avoir trop de maturité, pour garder une juste acidité. Avec une année comme celle-là, il fallait avoir conscience du potentiel du raisin, lui faire confiance, et offrir une intervention humaine limitée pour préserver le travail de la nature… Ce challenge a été relevé, nous en sommes certains. Après 48 heures et 130 vins dégustés, nous ne sommes jamais arrivés à saturation.

 

Le millésime 2022 réunit-il toutes les conditions d’un millésime de garde ?
Si les jus sont très jeunes, ils étaient déjà excellents. Leur acidité est maîtrisée, leurs tannins ne sont pas agressifs. Ils sont déjà ronds, veloutés, présentent des arômes primaires développés. Alors qu’ils ne sont qu’à 30% de leurs capacités et au tout début de leur vie, on est déjà sur des vins incroyables. On ne peut qu’imaginer que les 70% à venir vont apporter le complément de complexité et d’arômes secondaires et tertiaires qui les rendront hors norme. Sans hésiter, le millésime 2022 se gardera.

 

Chaque millésime a ses qualités, comment être sûr que celui-ci est exceptionnel ?
Il y a la dégustation et notre expérience en la matière. Très vite, nous nous sommes extasiés devant ce millésime. Mais il y a surtout le retour de ceux qui vinifient et qui nous disent : « Une année comme celle-là, on n’osait même pas en rêver ! » Plusieurs châteaux, chez qui les vignerons font du vin depuis cinquante ans, et qui ont sorti les plus beaux millésimes connus à ce jour, 1991, 1999, 2009… nous ont confié : « Ce sera sûrement mon plus beau millésime ». Nous ne pouvons que les croire.

 

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