Avec les températures estivales, les plats en sauce perdent temporairement de leur superbe. On se dirige vers des choses plus subtiles, des mets frais, des produits de saison, des repas légers… Une tomate cœur de bœuf associée à une burrata des Pouilles : la recette est simple mais fait l’unanimité. Une question persiste pourtant : que boit-on à cette occasion ? Les coutumes de l’été riment souvent avec le mot « rosé », mais les plaisirs de l’assiette par temps chaud peuvent tout aussi bien être accordés à de belles et grandes références, de champagnes. Voici un guide de trois accords mets et bulles, spécial Vins Fins.
Avec un méli-mélo pastèque, fêta et menthe fraîche
Perrier-Jouët Belle Époque, 2014
Pour les journées où le mercure grimpe en flèche, on cherche à s’hydrater et à déjeuner particulièrement léger. Quoi de plus indiqué qu’une salade de pastèque bien fraîche, associée à des cubes de fêta artisanale, saupoudré de poivre du Sichuan et de quelques feuilles de menthe ? Parce que le champagne s’accorde à tous les mets, mais surtout parce qu’il est sublimé par les fromages, la réponse est toute trouvée : orientez-vous vers un Perrier-Jouët Belle Époque, millésime 2014. Ses notes de pain grillé, de brioche et de vanille viendront contraster la légère acidité de la fêta. Sa pointe de glycine, de poivre blanc et d’épices relèveront le sucre du fruit frais.
Avec une tomate et burrata des Pouilles
Champagne Armand de Brignac
Une tomate cœur de bœuf parfaitement mûre, accordée à une burrata venue tout droit des Pouilles, quelques graines de courges, un brin de basilic frais du jardin… Le tout parfumé d’une huile d’olive andalouse et d’un trait de velours de balsamique. Pour accompagner ce menu, rien de tel qu’un champagne sec, qui viendra équilibrer le gras du fromage. Par exemple, le Brut Gold, signé Armand de Brignac. Élu meilleur champagne du monde par le magazine Fine Champagne, ce nectar charpenté et franc déploie un caractère vif, tout indiqué pour rencontrer la burrata. Et dévoile des arômes de fruits frais, qui s’allient à merveille à la tomate chargée de soleil. Servi bien frais, il est idéal pour accompagner un déjeuner léger, ajoutant une dose de gourmandise et une brise de folie, toutes indiquées en cette période de l’année.
Avec une tranche de melon et de Pata Negra,
Ruinart Blanc de Blancs, à découvrir sur nicolas.com
Qui parvient à traverser l’été sans s’offrir un melon charentais accompagné d’une fine tranche de Pata Negra ? L’association est d’une simplicité folle et d’un délice indiscutable. Le jambon ibérique fond en bouche, accompagné de la fraîcheur du melon comparable à un bonbon (la qualité en prime). Mais trouver quoi boire en complément, pour continuer à savourer le contraste entre le sucre du fruit et la finesse de la viande toujours n’est pas évident… Dirigez-vous vers un Ruinart Blanc de Blancs, servi à 12 degrés, qui saura réveiller la friandise du melon, sans saturer le palais, grâce à un nez frais et discret d’amande fraîche, de noisette, et de pêche tout juste cueillie. Ses notes fraiches d’agrumes mûrs et de fruits exotiques apporteront juste ce qu’il faut de sensualité à l’accord, et la finesse de la bulle viendra flatter l’élégance de la charcuterie.
